Avant l’apparition de toute brûlure alternarienne, il convient de mettre en place ces dispositions de prévention pour limiter l’intensité de l’attaque.
Avant toute chose, évitez d’apporter trop d’engrais riche en azote en amont de la culture, préférez d’ailleurs des amendements organiques aux fertilisants chimiques…
Lorsque vous implantez les cultures, faites-en sortes que les espaces entre les rangs ou entre les plants soient suffisants pour favoriser la bonne aération du végétal et pour limiter ainsi le maintien d’une humidité résiduelle trop importante. Dans cette même logique, préférez arroser le matin en prenant soin de ne pas mouiller la plante. Le paillage peut également être intéressant pour éviter la contamination des feuilles basses.
Utilisez des semences certifiées et désinfectez vos outils de taille notamment pour limiter la propagation de la maladie.
Respectez scrupuleusement le rythme de retour des cultures et des différentes familles botaniques au potager, en préférant systématiquement des rotations longues.
Enfin, lorsque les premiers symptômes apparaissent, il peut être judicieux d’éliminer les organes attaqués (tomate nécrosée, feuilles malades) et de les exporter ou de les incinérer de manière à ne pas maintenir un inoculum d’alternariose au jardin. De même éviter de composter les parties végétales infectées…
Dans l’absolu, si l’alternariose est une problématique importante dans votre potager, l’investissement dans une serre ou un tunnel peut être intéressant pour continuer à produire des cultures sensibles aux brulures alternariennes.