Le premier aspect important pour limiter l’impact de la maladie est de bien choisir la zone cultivée. Celle-ci devra être le moins possible à l’ombre afin de favoriser le séchage du feuillage. Il est également recommandé qu’aucune tomate ou pomme de terre n’y ait été cultivée dans les 5 ans précédents.
Le deuxième aspect est le choix de variétés tolérantes chez qui l’infection au mildiou sera retardée par rapport à des variétés plus sensibles, limitant ainsi les pertes de rendement et de qualité. Parmi les variétés peu sensibles on peut citer non exhaustivement, Delila, Maïwenn, Passion, Tentation, Sarpo-Mira, Kelly, Coquine, tandis qu’Amandine, Belle de Fontenay, Bintje, Sirtema seront réputées moins tolérantes.
Le troisième aspect est la bonne implantation de la culture, pour cela il faut s’appuyer sur des plants sains, si possibles certifiés et assurer un bon espacement entre et à l’intérieur des rangs de manière à ce que la culture de pommes de terre soit la plus aérée possible.